Après l'épisode épouvantable du parc...

Après qu'Anko eût été portée par Haochima à l'infirmerie, le directeur partit, la laissant seule sur le lit, avec une infirmière qui paraissait bien jeune.
La jeune élève essaya de l'ausculter, mais rien n'y fait; Anko ne voulait pas qu'on la touche, elle dressa une barrière protectrice autour d'elle pour que l'on ne la touche pas.

- LAISSEZ-MOI! Criait la jeune prof à chaque fois que l'infirmière s'approchait d'elle.

La jeune femme s'était blottie sur son lit, gardant son précieux cahier tout près d'elle. Elle gémissait bien souvent, puis se calma. Elle s'endormit. Calmement... Paisiblement.
Jusqu'au moment où elle semblait avoir fait un cauchemar, elle ouvrit les yeux aussitôt, et se mit à pleurer.

- Où..Où est-il? Où es-tu?!! répétait-elle sans arrêt.

Elle devenait folle, enfin... C'est ce qu'on aurait pu croire... Ce qu'on aurait dit.

Haochima se leva de la chaise depuis laquelle il observait le délire de la jeune professeur depuis presque une bonne heure. Il s'approcha d'elle puis lui parla avec dureté.

- Calmez-vous! Qui cherchez-vous?

Il la regarda longtemps puis tenta de s'approcher d'elle et de lui apposer les mains afin de l'apaiser. Elle le repoussa violemment et il soupira:

- J'ignore qui vous cherchez mais il n'est pas ici...

Il s'éloigna.

- J'ai bien l'impression que j'aurais à chercher un nouveau professeur...

Anko souffrait de plus en plus, ses cris de douleurs s'amplifiaient quand, soudain, elle reprit son calme, tout redevint calme.
Elle ferma les yeux un moment, puis les rouvrit.
Une vision effrayante surgit alors; les yeux de la prof étaient rouge, comme le sang, et inspiraient la rage et la rancune, des crocs surgirent dans sa bouche, La demoiselle s'était métamorphosée en vampire!
Heureusement, la jeune infirmière n'était pas là, il n'y avait que Haochima.
Anko souffrait, ses yeux sanglants avait une lueur de tristesse et de souffrance. La jeune femme essaya de se maitriser, en vain, elle avait envie de boire du sang; elle DEVAIT boire du sang...
Elle se leva, puis, en à peine une seconde, elle se trouvait devant Haochima, la bouche ouverte, les dents prêtes à être enfoncées dans son cou.

- Désolée... Murmura la prof paisiblement, en fermant ses yeux, laissant ses larmes couler sur ses joues.

Haochima resta stoïque pendant que les crocs se refermaient sur sa chair. Il eut un frisson de dégoût et de nouveau des souvenirs remontèrent à la surface. Le sang se mit à couler doucement et le jeune directeur n'eut aucune réaction, comme si il y était habitué. Mais la jeune professeur continuait à s'abreuver et cela commençait à faire beaucoup de sang aspiré. Haochima ouvrit la bouche et dit d'une voix dure:

- Vous avez fini?

Il soupira mais la jeune femme ne le lâcha pas.

- Lâchez-moi s'il vous plait...

Il la repoussa doucement et son regard plongea dans le sanglant de la vampire. Son œil bleu luisit encore plus et il murmura:

- Réveillez-vous... MAINTENANT!

Anko n'avait pas vraiment repris ses esprits... Elle voyait tout ce qui se passait, sans pouvoir intervenir, son corps n'obéissait plus à ce qu'elle lui ordonnait, même si, après avoir bu du sang, elle commençait à reprendre des forces...
La jeune femme réussit, néanmoins, à prononcer une phrase.

- L-Lancez... moi... u..un sort... Dit-elle à peine consciente. J-Je vous en... su-pp-lie... Finit-elle, en succombant.

Une folie reprit son corps, elle redevenait indomptable, mais au fond d'elle, elle espérait que Haochima allait faire ce qu'elle lui avait demandé.

Haochima observait la femme sans broncher. Ça, des vampires, ils en avait fréquenter! Mais posséder ainsi... Le jeune directeur connaissait bien un sort pour les calmer même si ceux qu'il avait rencontrer se comportaient ainsi même durant leur état normal... Pourtant il doutait que ce fut assez efficace... Ou alors... Un frisson le parcourut alors. Non, il ne pouvait faire ça... Mais déjà sa collègue s'approchait de lui, menaçante. Haochima prit sa décision très vite. Il banda sa magie guérisseuse et se prépara. La femme s'approcha encore et il lâcha le tout d'un coup. Le choc fut violent. Une barrière de lumière se créa et emplie toute la salle. Elle frappa Anko de plein fouet. Haochima n'eut pas le temps de savoir si cela avait marcher. Il se mit à trembler étrangement. Il avait envie de hurler mais cela n'avait rien avoir avec la puissance qu'il avait dû déployer. Non... Ces sentiments n'étaient pas les siens... Devant lui une femme gisait. Ce n'était pas Anko. Elle avait de longs cheveux argentés, était habillée comme une bohémienne, ce qu'elle paraissait être d'ailleurs et semblait dormir d'un sommeil paisible. Mais la vérité était toute autre. Une voix s'éleva à côté de lui, dure et puissante:

- Tu l'a tué... Imbécile...

Haochima ouvrit de grands yeux. Il était déconnecté de la réalité. Et lorsqu'il s'exprima c'était d'une voix d'enfant.

- Non... C'est impossible!

Anko ouvrit ses yeux, encore sous le choc du sort qu'il lui avait été lancé, elle ne se rappelait pas de grand chose, et ne distinguait pas très bien tout ce qui l'entourait.
La prof s'assit sur le lit, en se grattant la tête, elle jeta un œil autour d'elle. Elle vit alors, pas très bien, quelqu'un pas très loin d'elle, elle s'approcha de lui, et se frotta les yeux.
Après un long moment de concentration, elle se rappela ce qui s'était produit, et elle sut qui se trouvait devant elle; c'était Haochima.
Le pauvre directeur ne semblait pas être au meilleur de sa forme, il semblait être ailleurs...
La jeune femme l'observa un moment, puis se décida à l'allonger sur le lit, après quoi, elle joua les médecins, puisque l'infirmière n'était pas là.
Elle mit, tout d'abord, sa main sur le front du directeur, afin de voir si il avait de la fière; c'était effectivement le cas!
Elle alla vite chercher une serviette emplie d'eau froid, puis la posa sur le front du malade. Elle cherchait après un comprimé pour l'aider à lutter contre la fièvre, mais ne trouva rien. Elle se résigna alors à rester au chevet de Haochima.
Elle prit sa main entre ses deux mains douces et blanchâtre, et elle mit sa tête sur le torse du directeur. Après quoi, la prof commença à lui chanter une douce chanson.

Haochima était glacé. Il continuait à la voir ainsi, à terre... morte... Une chanson lui parvint, douce et délicate. Il se mit à cligner des yeux et doucement l'infirmerie revint à lui. Il prit soudain conscience de ce qu'il s'était passé et se releva brusquement, se cogna contre sa collègue. Il afficha un air indescriptible.

- Excusez-moi... Je suis un idiot...

Il se mi à respirer doucement.

- Se laisser submerger ainsi... Ce n'est pas digne d'un directeur... On doit vivre AVEC son passé pas à l'intérieur...

Il resta là, silencieux, ressassant de sombres pensées. Il regarda la jeune professeur puis reprit finalement la parole.

- Mais bon... L'avantage c'est que cette fois le sort à fonctionner...

Il fit un lugubre sourire.

Haochima paraissait étrangement gentil et... sympathique?
En fait, non, il souffrait énormément, et ça se voyait...
Anko, comprenant cela, et se sentit mal pour lui, elle s'approcha de lui.

- Vous pouvez vous confier... Dit la prof d'un air réconfortant et paisible.

Haochima ne dit rien, Anko esquissa un sourire.

- J'aurais dû m'en douter. Souffla-t-elle.

Elle tourna les talons, et fut sur le point de sortir de la pièce, quand Haochima l'attrapa par son poignet. Anko se retourna aussitôt vers le directeur; son cœur battait à toute vitesse, et elle était aux anges; il lui faisait enfin confiance !

Haochima retint Anko par le bras. Il ne la regarda même pas puis demanda d'une voix lugubre:

- Mon sang était-il bon?

Il ne leva même pas la tête pour voir la réaction de sa collègue. Il continua en grimaçant:

- Les autres ont eu l'air de l'apprécier...

Sur ces paroles sibyllines il tira sur sa chemise de manière à dévoiler son épaule. Là se trouvait des marques de dents incrustées sa chair, entre les zones de brûlures. Il finit par relever la tête.

- Enfin vous savez une partie de mon passé... Cela vous satisfait-il? Le reste n'a que peu d'importance... Mais maintenant vous comprenez pourquoi je n'aime ni les vampires ni les démons...

Il soupira...

Anko, en voyant toutes ces traces, s'inquiéta. Elle se tourna violemment et mit ses mains au dessus des cicatrices.

- MAIS VOUS SAVEZ QU'C'EST DANGEREUX D'AVOIR AUTANT DE CICATRICES?! S'écria la jeune femme. En plus... vous faire autant sucer le sang... Si j'avais su... Ajouta-t-elle en baissant d'un ton, d'un air de reproche.

Anko se concentra, puis une lumière violette apparut sous ses mains; cette lumière semblait être un pouvoir, car, après un court moment, la prof enleva ses mains et les traces disparurent.
Après ça, elle concentra son regard sur le directeur.

- Je le savais... Avoua-t-elle.

Haochima fronça les sourcils, une habitude déjà bien connue dans le lycée.

- Aurais-je affaire à une voyante?

Sa voix était teintée de son ironie habituelle. Entre temps les cicatrices réapparurent et le jeune directeur remit sa chemise avec précipitation.

- Et vous?demanda-t-il avec désinvolture. Cet homme que vous appeliez?

Il la regarda avec son petit sourire sadique. Le voilà de retour...

- Et vous? Cet homme que vous appeliez?

Anko fut émue, certes, au début, elle se demandait comment il savait ça, mais la nostalgie reprit le dessus. La prof décida d'ignorer la question.

- D-Dès le moment où j'ai bu votre sang... J'ai vu toute votre vie... Avoua la jeune femme, en essayant de cacher son émotion.

Elle lança un regard perçant droit dans les pupilles du directeur.

- En attendant, reposez-vous.

Le professeur eut un petit sourire puis se leva.

- Ne faites pas cette tête! Je vis avec ce que j'ai fait et c'est très bien comme ça...

Son œil bleu continuait de luire étrangement et le vert s'était de nouveau durcit. Comme si tout ce qu'il s'était passé n'avait jamais exister.

- Sur ce...

Il contourna la jeune femme.

- Vous savez ce qu'il s'est passé certes mais ça ne change rien... Vous avez beau m'avoir aider moi aussi, nous sommes donc quittes et je suis libre de vous détestez à mon aise... Je n'ai PAS BESOIN de vous... Et vous n'avez pas besoin de moi... Contentons-nous de nous éviter d'accord?

Il sourit de son sourire si particulier et légèrement agaçant. Il resta pourtant un moment immobile, à fixer sa collègue avant d'ajouter.

- Il me semble logique de vous demandez ce qu'il s'est passé à l'instant... Pour le bien des élèves... C'est mon devoir. Et vous n'aurez aucun échappatoire cette fois-ci... Vous cachez quelque chose c'est aussi évident que le nez au milieu de la figure...

- Non... Je ne cache rien... Dit la prof d'un air pensif et distrait.

Haochima la regardait avec de grands yeux pleins de questions, qui semblaient avoir hâte de connaitre l'histoire de la jeune prof...

- Je pense qu'il vaudrait mieux ne rien dire de ce qui s'est passé aux élèves, c'est... assez personnel, voyez-vous. Dit la dame en fixant le sol. Et puis... Pourquoi ne voulez-vous pas me renvoyer? Demanda la prof toujours pensive.

Haochima poussa un soupir d'agacement.

- Si ça ne tenait qu'à moi! Mais m'imaginer passer des entretiens d'embauches ou même recevoir des professeurs désigner d'office... Ils seront aussi terribles que vous... Et ce n'est pas un compliment...

Le directeur plissa les yeux.

Ça vous amuse? Connaître mon passé? Pénétrer ainsi chez les autres? Mais alors quand il s'agit de vous... Vous me dégoûtez...

Il la regarda un long moment, le fait qu'elle ne répondait rien l'agaçant au plus haut point. finalement il déclara.

- Vous n'êtes qu'une petite vampire et le fait que vous continuiez à maintenir le secret sur vous alors que vous vous êtes introduite en moi... Est déplacé et pitoyable...

- Ne vous méprenez pas... J'aurais voulu ne rien lire... Et j'en suis sincèrement navrée... M-mais mon passé n'a rien d'extraordinaire, je n'étais qu'une fille tout comme les autres qui a connu le grand amour et qui l'a perdu. Dit Anko .
Naturellement, la prof mentait à son interlocuteur, elle ne voulait pas qu'il sache la vérité à son propos... Elle savait que ça allait attirer un grand changement dans sa vie.
Heureusement, elle était très convaincante.

- Satisfait, maintenant? Dit la prof.

Haochima pinça les lèvres.

- Ravi de l'apprendre...

Il la regarda durement puis lui demanda:

- Et pour votre transformation? Car vos histoires de cœur ont beau être intéressantes... Votre transformation des plus spectaculaires risque d'être dangereuse pour vos élèves...

Il la fixa intensément. Cette femme lui en rappelait une autre. Une qu'il avait pousser hors de sa mémoire, qu'il avait presque essayer d'oublier mais qui lui était revenue il y avait peu. Cela ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout... Il avait souffert toute son enfance à cause du fantôme de cette femme alors se retrouver près d'une qui lui ressemblait fortement. Il grinça des dents et dit, sans déserrer la mâchoire, plus pour lui même que pour sa collègue d'ailleurs:

- Vous lui ressemblez beaucoup trop...

- Et pour votre transformation? Car vos histoires de cœur ont beau être intéressantes... Votre transformation des plus spectaculaires risque d'être dangereuse pour vos élèves...

Anko fixa Haochima.

- La prochaine fois que ça arrive... Commença Anko pensive mais en même temps déterminée, Bannissez-moi! Ou encore, tuez-moi! Je ne supporterai pas l'idée de salir la réputation de cet établissement respectable, même si la succube le fait déjà, et encore moins faire du mal aux pauvres élèves... Ajouta la prof.

Elle s'assit.

- Quand vous dîtes "vous lui ressemblez" vous parlez du tempérament ou du physique?

Haochima la regarda avec dégoût mais ignora la question.

- Ce n'est pas une réponse! A quoi servirait-il donc de vous renvoyez si vous avez fait du mal aux élèves! Je me fiche de la réputation de l'école si vous leur faites du mal!

Il la regarda avec un agacement prodigieux.

- Quant à la succube ça suffit! Je n'aime pas plus cette femme que vous mais elle ne menace pas plus les élèves que vous, le vampire fou! De plus je connais les risques avec les succubes! Alors que les vampires... Ils sucent votre âme, votre vie, vos souvenirs! Vous n'êtes plus rien qu'un sanctuaire volé après! Je veux la sécurité de mes élèves c'est tout! Alors parlez!

Il ferma les yeux et quelque chose d'étrange se produisit. Son oeil bleu illumina son visage, transperçant sa paupière. Finalement il rouvrit les yeux et la regarda avec haine.

- Du tempérament! Une pleurnicheuse qui pense que les rêves font vivre! Voilà ce que vous êtes! Et ensuite vous parlez, vous parles, vous faites naître de l'espoir, vous abandonnez, vous revenez!

Ces paroles ne semblaient pas uniquement destinées à Anko...

Haochima s'énervait, et il devenait de plus en plus froid et méchant, ils lançaient d'horribles chose à la pauvre Anko qui fut bouleversée.

- Comment ça "parlez"? Qu'est ce que vous voulez que je dise? ça peut arriver à tous les vampires, des crises... Et celle là est arrivée au mauvais moment. Quand je suis stressée, et que je n'arrive plus à me concentrer, ou même dessiner, ça me perturbe. Voilà! Et maintenant? Qu'allez-vous faire? ça vous aide beaucoup hein? Dit la prof d'un ton de reproche et d'agacement, elle était bien énervée, cette fois. Et puis vous êtes qui pour me traiter de pleurnicheuse, hein? Vous ne me connaissez pas! VAMPIRE FOU? Nan mais!

Elle se leva, prit son cahier et cria une dernière fois en disant.

- VOUS AVEZ RAISON, JE NE PEUX ATTENDRE QU'UNE NOUVELLE CRISE FASSE SURFACE, J'M'EN VAIS!

Haochima ne dit rien durant la prise de parole de sa collègue mais dès qu'elle eut fini il se remit à sourire.

- Aucun nerf, rien du tout... Vous êtes une petite hypocrite et je ne supporte pas ça! Partez si vous le souhaitez! Mais vous savez que cet établissement est un des meilleurs et qu'aucun directeur ne sera assez fou pour engager un vampire qui a des crises incontrôlables! Monsieur Shizu incompris bien entendu! Vous me dites de vous faire confiance hein! De me confiez à vous! Mais vous le faites vous? Je ne vous le demande pas par pure curiosité contrairement à vous certes mais tout de même!

Une sorte d'aura bleue se forma autour de lui et son regard se fit extrêmement sadique.

- Vous dites que vous ne pleurnichez pas hein? Alors que faites-vous encore là? La vie ne vous a peut-être pas épargner mais au cas où vous ne l'auriez pas remarquer il en ai de même pour tous ici! Partez mais fuir est plus facile qu'assumer! Seriez vous une lâche?

Son regard se fit plus intense et Haochima ne semblait, en cet instant, plus être réellement humain...

- Comment ça "mais fuir est plus facile qu'assumer!" ? Vous croyez que je peux me soigner? Me maitriser? Je suis victime d'une putain de malédiction de merde qui m'a été lancée par un vampire... Dit Anko, plus calme.

Elle observa la chambre, puis s'approcha de la fenêtre.

- Et puis, arrêtez de répéter la même chose... Ne me faîtes plus confiance, si vous le voulez... Ajouta la jeune femme d'un ton de nouveau paisible et agréable, toujours légèrement pensive.

Haochima la regarda avec un mépris évident.

- Sachez mademoiselle que je suis le directeur de cette école et par conséquent votre supérieur. On doit le respect à son supérieur et cela même si vous me détestez... Vous devez lui obéir et le respecter sans pour autant vous aplatir devant lui. C'est ainsi que fonctionne la vie. Je ne crois rien vous apprendre. Alors ne vous comportez plus comme une enfant avec moi. Mettez vos sentiments de côté...

Il leva les yeux au ciel. Il avait dit cela d'une voix calme et égale. Il s'approcha d'elle doucement et se tint à seulement à quelques centimètres de sa collègue. Bien que sa voix résona avec sa glace habituelle son corps paraissait étrangement plus chaleureux mais également moins... humain? Haochima connaissait-il réellement tout de son passé? si ce n'était pas le cas alors même Anko n'en pouvait rien savoir.

- J'ai confience en vous pour cela...

- Confiance en moi? à quel sujet... je ne comprends pas... Demanda Anko toujours ailleurs, le regard porté sur d'autres horizons.

Elle se remémora alors autre chose...

- Je vous respecte, là n'est pas la question... Mais je ne faisais que répondre à vos paroles qui étaient fausses... Ajouta la jeune femme toujours distraite.

Elle soupira, toujours aussi paisiblement.

- Et pourquoi vous me demandez de mettre mes sentiments de côté... Finit la prof.